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L’annonce du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, massivement rejetée par les fonctionnaires, les
salariés, et l’immense majorité de la population provoque une vague de colère. Depuis cet après-midi, des
appels à se rassembler devant les mairies, à manifester comme à Paris Place de la Concorde se multiplient.
Après la menace de réquisition contre nos camarades de la filière du nettoiement et de l’assainissement
parisien (qui n’a toujours pas été mise en œuvre à l’heure ou ce communiqué est écrit), le recours à un
nouveau 49.3 montre tout le contenu du nouveau contrat social que voudrait imposer Emmanuel Macron.
Depuis le début du mouvement, de nombreux services de la collecte et du traitement des ordures
ménagères sont en grève dans plusieurs agglomérations et métropoles. La grève de nos camarades
parisiens, qui a pris une dimension nationale, est totale depuis le 6 mars et a été reconduite en assemblée
générale jusqu’au 20 mars. Elle a été ou est également très suivie à Rennes, à Nantes, au Mans, à SaintBrieuc, au Havre, à Angers, Cherbourg, Libourne, Béthune, Auch, Orléans, Dieppe…
Ces grèves sont organisées en coordination avec nos camarades du secteur privé de la collecte et avec nos
camarades énergéticiens dans les centres d’incinération.
Lors des journées nationales de manifestation, la participation des territoriaux, de nos syndicats a été d’un
très haut niveau. La conscience collective qu’il s’agit pour nous de défendre nos conditions mêmes
d’existence se forge. Au-delà de nous faire travailler deux ans de plus, c’est notre retraite calculée sur les 6
derniers mois, le point d’indice, notre CNRACL qui figurent à la prochaine étape.
La Fédération a reçu de nombreux messages ces dernières heures : convocation d’AG dès ce soir et demain
matin, participation des territoriaux aux manifestations spontanées, qui ont lieu sur tout le territoire
national, indignation et colère des collègues.
Dans ces conditions, la Fédération appelle l’ensemble de ses syndicats à participer massivement à toutes les
manifestations, rassemblements, initiatives unitaires, et à débattre de la grève avec les collègues, de sa
nécessité, parce qu’il n’y a pas d’autre choix pour faire entendre raison à Macron.